L’accompagnement social des femmes vers leur autonomie




 

 

 

 





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L’organisation de la polyvalence de secteur repose sur la création de secteurs géographiques qui comptabilisent entre 3000 et 5000 habitants. Un assistant socio-polyvalent de secteur (assistante sociale ) est affecté sur chacun de ces secteurs. L’assistante sociale de secteur reçoit toute la population résidant sur son secteur sans distinction d’âge, de conditions et sans tenir compte de la nature du problème posé. Elle a un rôle d’écoute, d ‘évaluation, d’analyse des difficultés qui permet la mise en place d’actions sociales visant le retour à l’autonomie des personnes. Cette relation d’aide et de soutien s’effectue en concertation et en étroite collaboration avec les différents partenaires de l’action sociale (publics et associatifs).

Ses principales missions  sont:

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  • accueillir et informer la population
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  • participer à la protection médico-sociale de la maternité et de l’enfance placée sous la responsabilité des services de protection maternelle et infantile, ainsi qu’à la prévention et au dépistage des situations d’enfants en danger
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A travers cette présentation, il est important de retenir que ce service a pour vocation de recevoir toute catégorie de population et pas seulement la plus défavorisée.

L’accompagnement des femmes victimes de violences :

Ces femmes viennent le plus souvent pour évoquer dans un premier temps un problème matériel (financier, de logement , problèmes administratifs…). Le travail de l’assistante sociale étant basé sur l’écoute va consister à favoriser une mise en confiance. L’assistante sociale va les aider à verbaliser ce qu’elles vivent, subissent, les informer de leurs droits, des lieux de prise en charge (psychologique, judiciaire, médicale), des procédures. Au cours de l’accompagnement visant à favoriser la prise de décision, il est important de rappeler à ces femmes  " qu’on les croit " et que quelque soit leur décision, elles pourront toujours revenir voir l’assistante sociale même si la décision prise n’est pas réalisée. En effet, il faudra bien souvent de nombreuses tentatives avant une séparation durable.

Des études ont montré que les femmes victimes de violence vont plus volontiers vers la police que vers l’assistante sociale. Cette réticence est provoquée par la crainte que les enfants soient placés. Cette peur est ancrée dans l’esprit populaire et est souvent employée comme chantage par les auteurs des violences conjugales qui peuvent dire " si tu vas voir l’assistante sociale, elle va t’enlever les enfants ".

A travers cet élément, il est très important de rappeler le rôle des professionnels, et d’informer sur les procédures de prise en charge ainsi que sur leurs conditions d’application afin que ces femmes n’aient plus de crainte d’aller vers les services sociaux. La réussite de l’accompagnement va reposer dans la capacité de ces femmes à se reconstruire et à retrouver une autonomie. Certains accompagnements vont aboutir à une autonomisation y compris sur le plan professionnel. Ce dernier aspect vient souvent après avoir réglé bien d’autres problèmes et quand ces femmes ont pu déjà reprendre confiance en elles.

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